Formation Max/MSP/Jitter et Max for Live 2011

La formation Max/MSP/Jitter et Max for Live 2011 s’est terminée le 18/2/2011. La formation a eu lieu au Jardin Moderne (Rennes). J’ai laissé le descriptif ici pour ceux qui veulent se faire une idée des sujets abordés.

Cette année, j’étais accompagné de David Segalen, Morgan Daguenet (http://mils.mils.free.fr/), Maël Teillant.

Les stagiaires ont été particulièrement accueillants et attentifs (merci à vous!) et l’option Max for Live a été adoptée par deux personnes et m’a permis de développer de nouveaux cours. Tout ça est très motivant.

Comme d’habitude, la formation est très tournée vers la mise en pratique, et nous l’avons conclue par l’accueil d’une classe de CM1 et CM2 de l’école du moulin de Rennes (les mêmes que l’an dernier avec un an de plus en somme). C’est pour moi l’occasion de demander aux stagiaires de présenter les patches qu’ils ont développés à un public.

En effet, souvent, lorsqu’on développe un patch, on créé une interface minimale, et parfois sujette à bogues. L’interface c’est bien sûr le premier contact avec l’installation (ou la régie). C’est ce qui va donner envie d’aller plus loin. Avoir une interface bien faite permet aussi de proposer à d’autres de prolonger ou reprendre son travail. Ensuite, des personnes qui n’ont pas suivis le processus de création du patche vont avoir tendance à l’utiliser en fonction de leurs propres repères, avec souvent un cheminent créatif différent du nôtre. ça peu donner des opportunités inédites, des compléments enrichissants ou encore un regard troublant sur les phantasmes du développeur.

Voici donc quelques vidéos des patches en action.

Le patche Max for Live montré ci-dessous est commandé par une interface développée sous TouchOsc, tournant sur un téléphone portable. Le patche permet de commander Live afin de réaliser un loop multi-canal avec le contrôle des différents tracks (record, play, stop, mute, niveaux, …).

Le patch Max5 montré ci-dessous permet d’asservir le pilotage d’un automatique à la position dans l’espace d’une lumière infra-rouge. Une caméra est fixée sur l’automatique. Dès que la lumière entre dans le champ de la caméra, l’automatique se déplace pour la mettre toujours au milieu du champ de vision de la caméra. Désolé pour la qualité de la vidéo.

Avec le patch de cette installation, ce sont les mouvements qui génèrent des sons et la position de la personne dans le champ de la caméra qui règle la spatialisation. Le retour vidéo joue aussi dans le sens de la fascination à être vu, donc à générer du son, …

Le patche montré ci-dessous est une séquenceur de cloches. Le patche lui même est d’ailleurs une belle mécanique, plutôt solide car il n’a pas déraillé d’un poil après le passage d’enfants assez enthousiastes. Réglages des retards, échos, répétitions, volumes, …

Le patche montré ci-dessous permet de lire les notes d’une partition en scratchant un disque alors que dans le même temps la vidéo capturée par une caméra remonte le temps quand les notes sont jouées et montre le temps actuel quand elles ne le sont plus (jouées).

Le patche montré ci-dessous est un séquenceur dont la particularité est d’avoir ses séquences construites à l’aide d’une Wiimote. On oriente, tourne la wiimote afin d’arriver sur une case de la piste choisie et en pressant A la note de cette piste sera joué au prochain tour. Simple et agréable à voir.

Le patche montré ci-dessous est un jeu vidéo. Un personnage doit parcourir un labyrinthe en évitant quelques pièges. Une fois la destination atteinte, le programme dit “game over” !

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